L’iaidō et Le kenjutsu

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These from Wikipédia:

L’iaidō (居合道) est un art martial d’origine japonaise basé sur l’action de dégainer le sabre et de frapper (de taille ou d’estoc) en un seul geste. Plus exactement, le but est d’exécuter une technique, avant l’adversaire, choisie en fonction du lieu et du contexte de la situation. Tout comme pour les autres budō, cette discipline se focalise principalement sur la perfection des mouvements et la démarche spirituelle (influence du zen), l’efficacité technique, quant à elle, devient de plus en plus importante au fur et à mesure que le pratiquant augmente en grade.

Depuis quelques années, certains sensei japonais prônent une démarche plus offensive, dirigée vers un iaidō de « combat », plus proche du iaijutsu.

Le iaidō et le iaijutsu

Deux termes sont proposés pour désigner l’enseignement des techniques de sabre depuis le fourreau : le iaidō et le iaijutsu.

Si, en règle générale, le terme iaidō est logiquement préféré pour l’usage courant dans la mesure où, aujourd’hui, toutes les pratiques ont la vocation du dō (de l’épanouissement personnel), la connaissance de cette notion jutsu est essentielle pour la bonne compréhension des écoles historiques, ou koryū pétris par essence de cette notion.

Pratiquer Musō shinden ryū (école de iadō) avec l’esprit jutsu n’a pas plus de sens qu’exécuter des katas de Katori shinto ryū (école de iai-jutsu) sans l’idée jutsu, composante essentielle de cette école, leurs katas spécifiques perdant alors une bonne partie de leur substance technique et historique. Le iaidō (de dō, michi, « voie ») insiste sur la fluidité et la justesse du mouvement. Le iaijutsu (de jutsu, « technique ») met l’accent sur la vitesse et le réalisme de la coupe. Respecter ces notions dans la pratique provoque des gestes, des saisies de sabre et des attentions différentes. Le dō privilégie fluidité, esthétique, sobriété, le jutsu justesse et efficacité.

De nos jours, la plupart des enseignants admettent cette distinction tout en lui reconnaissant peu de pertinence, car jutsu implique la notion d’efficacité martiale (se débarrasser au plus vite de son ennemi).

Enfin, ces koryū, ou écoles anciennes, respectueuses de la tradition et la transmission historique, nomment elles-mêmes leur pratique iai jutsu. De telles résiliences de tradition jutsu qui ne font aucune concession à une quelconque modernité constituent un des principaux dénominateurs communs des budō.

Par ailleurs, on constate la même différenciation en judo et jujutsu, jōdō et jojutsu et l’extrême de distance est donnée par les disciplines, qui ont divergé de manière encore plus radicale pour autoriser la compétition. Par exemple, le kenjutsu enseigne comment toucher l’adversaire aux points faibles de l’armure, alors que le kendo accorde des points pour des « touches » aux points forts de celle-ci, sécurisant ainsi les compétitions.

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Le kenjutsu (剣術, litt. « technique du sabre ») est l’art du sabre des samouraïs. Il appartient aux anciens arts martiaux japonais et entre dans la catégorie des bujutsu, les techniques guerrières du Japon féodal. Le kenjutsu est seulement enseigné dans les écoles anciennes ou koryū. Il est enseigné par le sōke (grand maître) ou les enseignants ayant reçu l’autorisation de ce dernier, directement ou indirectement pour les écoles plus répandues.

On pratique le kenjutsu généralement sans protections même si parfois on trouve des protections de main ou de tête. L’entraînement se fait à deux avec un bokken ou un shoto. Au niveau le plus élevé, il est exécuté avec un katana ou un wakizashi.

Une transmission de koryū

Au Japon, les écoles anciennes d’arts martiaux (koryū) se sont particulièrement développées au lendemain de la victoire de la dynastie Tokugawa en 1615, même si les plus anciennes remontent au XIIe siècle. Au centre de leur enseignement, on retrouve généralement le kenjutsu (art du sabre, qui était l’arme privilégiée du samouraï). Dans un Japon maintenu en paix, la classe des samouraïs se trouva détournée du champ de bataille et eut la possibilité d’employer son énergie à perfectionner son savoir-faire, les arts martiaux anciens ou bujutsu. Ces koryū se développèrent en se structurant autour de l’expérience guerrière de leur fondateur. La Nihon Kobudo Kyokai est une association japonaise dont le but est la préservation et le développement des koryū et donc du kenjutsu.

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